Nathalie RICHARD / Photographe plateau

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Nathalie RICHARD

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Photographe plateau

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Nathalie RICHARD est Photographe plateau. Un métier peu connu et pourtant indispensable en particulier pour la promotion d’un film. “C’est un métier pour le moment encore assez méconnu en France” d’après Nathalie. Découvrez le métier de photographe plateau avec Nathalie RICHARD, qui travaille pour des clips, web-séries et courts-métrages.

Maëlle VABRE : Bonjour Nathalie RICHARD, en quoi consiste le métier de photographe de plateau, quelles sont ses spécifcités d’un point de vue de la photographie ?

Nathalie RICHARD : Dans la défnition de base du métier, un photographe de plateau est un photographe qui participe à la prise de vue promotionnelle d’un flm : il est chargé de retranscrire l’ambiance de l’histoire et du scénario. On dit souvent que le photographe plateau n’est sur le tournage que pour capturer ce qu’il va y avoir dans le champ de la caméra, mais je pense qu’il a un rôle double : capturer l’envers du décor et tout ce qui pourrait se passer dans l’ombre.

D’un point de vue plus technique, c’est quelqu’un qui doit se montrer extrêmement discret, voire même se faire oublier, et se contorsionner dans les endroits du plateau les plus étroits et improbables. Il doit avant tout respecter les différents corps de métier qui sont en train de préparer la scène, ainsi que les comédiens, et doit donc à aucun moment les gêner ou se retrouver dans le champ de la caméra.

Il ne faut pas oublier que le photographe plateau ne participe pas à la réalisation même de ce qu’on voit à l’écran mais il peut être indispensable pour l’après pour promouvoir le film.

Il peut par exemple fournir ses images pour la jaquette du flm, les affiches, et pour la presse et les médias.

En amont d’un tournage, le photographe plateau doit s’imprégner à mon sens de l’univers du projet, lire le script, étudier le travail des différents techniciens, pourquoi pas aller repérer les lieux avec l’équipe, capturer les répétitions des comédiens, bref être impliqué (bien qu’on m’aie souvent peu proposé de participer à la période pré-tournage) . On me dit bien souvent qu’un photographe ne doit rester que quelques heures sur un plateau mais ce n’est pas ainsi que je vois les choses.

Au moment où l’on tourne, le photographe plateau doit bien évidemment rester le plus immobile possible et avoir un déclenchement silencieux pour capturer la scène (mais on peut très bien immortaliser la scène lors de répétitions ou de « méca », c’est-à-dire lors de la prise test pour le son et l’image). Il est préférable de s’habiller confortablement et avec des couleurs sombres pour ne pas qu’on te repère. D’un point de vue encore purement personnel, j’aime rester sur le plateau du début du tournage au tout dernier clap de fin, car il y a toujours quelque chose que tu peux capturer et auquel tu ne t’attendais pas. Cela te permet de t’impliquer davantage émotionnellement dans l’univers et dans le travail que tu vas réaliser ensuite. Bien souvent, le mode reportage implique de mitrailler pour obtenir la photo (le plus discrètement possible toujours), et peu importe si la photo est floue ou si tout n’est pas parfait : il faut réussir à capturer le moment, celui qui te fait dresser les poils sur tes bras et qui plus tard touchera peut-être des milliers de personnes lors de la sortie du film.

Après le tournage commence l’un des moments les plus durs : le tri de milliers de photos, le choix que tu fais et les décisions que tu prends seul. Il faut trouver la photo. Le photographe plateau doit bien évidemment les travailler, même si cela reste de la photographie-reportage. Par exemple, suivant les angles où tu te places sur le plateau pour ne pas déranger chaque membre de l’équipe, il se peut que tu sois amené à voir des éléments de l’envers du décor qui peuvent parfois gêner la lecture de l’image, notamment pour un film d’époque. Donc les photos que tu voudras utiliser pour représenter l’histoire devront être retravaillées pour effacer le plus d’éléments qui pourraient rappeler ta propre époque.

C’est un exemple mais tu peux aussi choisir de laisser apparaître l’envers du décor pour les photos davantage dites reportage. Bien souvent, on te réclamera les deux. Le photographe plateau doit aussi apprendre à être patient, car il ne pourra pas publier quelques photos même dans son portfolio tant que le film n’est pas sorti, sauf accord bien-sûr du réalisateur ou des producteurs.

Je suis heureuse de pouvoir répondre à tes questions car c’est un métier pour le moment encore assez méconnu, en France notamment. Bien souvent, un photographe de plateau ne se contente pas de faire simplement ce métier, car il est encore diffcile d’en vivre. Il est bien souvent directeur de la photographie ou bien même de base technicien du cinéma avant d’être photographe de plateau. J’ai cité le métier de directeur de la photographie car je pense que ce métier évoque toutes les sensibilités que doit posséder un photographe plateau, notamment envers la lumière, l’image, et les éléments du décor et du cadre.

M.V : J’ai aimé dans votre profil lorsque vous dites que vous photographiez non pas ce que vous voyez mais plutôt ce que vous ressentez. Je suis curieuse de savoir quelle est votre démarche pour faire passer l’émotion dans l’image ? Si vous avez un exemple à partager je suis intéressée.

N.R : Je dis bien souvent aux gens avec qui je travaille que je dois tomber amoureuse de mon modèle pour pouvoir réussir une photo. Ce n’est pas bien loin de la vérité : je pense qu’il faut apprécier tout ce qui t’entoure pour pouvoir faire correctement ton travail, voire même t’autoriser des coups de coeur humains.

J’avoue aussi avoir une immense passion pour le cinéma, donc mon émerveillement sur un plateau fait bien souvent le reste. Je pense que c’est ça la clef : être constamment émerveillé de ce qui t’entoure et capturer tout ce à quoi tu es sensible, comme une belle lumière, une belle personne, un beau visage, une belle émotion à l’écran ou dans l’ombre, les fous rires, les moments de concentration mais aussi les moments diffciles. Je pense qu’il est important que chaque personne ait un souvenir de son passage sur le plateau, j’essaie donc d’immortaliser chaque individu en mettant en avant quelque-chose qui m’a plu chez lui, ou bien ses qualités humaines, son physique, ou les deux. L’important est de trouver ce qui te plaît dans ce que tu photographies et pas simplement photographier en mode reportage. Il y a tellement plus de choses à voir qu’avec tes yeux sur un plateau.

Si tu veux un exemple dans le cadre d’un tournage, j’avoue être toujours partante pour faire la doublure d’un comédien lorsque les techniciens installent le cadre et que le comédien est encore au HMC (Habillage, Maquillage, Coiffure). À ce moment précis, un photographe plateau peut exploiter énormément de choses, et c’est le moment où tu peux te rendre utile pour tous les techniciens. Lorsqu’ils installent la lumière sur toi et le cadre, tu peux immortaliser en première loge tous les essais de lumière, et bien souvent le comédien qui est en face de toi et qui répète la scène. Tu peux donc avoir l’envers du décor et être au plus près de l’émotion qu’un comédien te donne en interprétant son rôle devant toi. J’aime particulièrement ces moments car tu as l’impression d’être seul au monde même si on travaille la lumière sur toi. J’entre bien souvent dans l’histoire et ne vois plus que le comédien qui me regarde droit dans les yeux (ou plutôt droit dans l’objectif). Ce sont les moments les plus forts pour moi.

M.V : Une question un peu pratique, quel matériel utilisez-vous pour faire vos photographies ?

N.R : J’utilise comme boîtier un Fuji xe2 (auparavant le 1 et je pense rester une Fujiste) avec une bague d’adaptation avec lentille pour pouvoir utiliser de vieux objectifs d’argentique. Je ne suis pas très friande des gros boitiers, car leur interface ne représente pas l’image que j’ai de la photographie, et parce que je pense qu’il est important de ne pas trop intimider le modèle et de rester discret.

Pour le moment, je travaille avec la monture M42 encore et toujours, et bien que j’emmène un 18mm, 35mm, 50mm, 85 mm et parfois un 135mm, je réalise la plupart de mon travail avec mon objectif fétiche : mon 85mm qui date de 1969. Je suis très amatrice du grain argentique (j’ai d’ailleurs appris à l’argentique) et de tous les effets que tu peux obtenir au moment de la prise de vue et non pas rajoutés après (je travaille d’ailleurs sur Lightroom et non Photoshop, car j’aime la retouche à petite dose).

Je commence à avoir quelques petits gadgets en plus, notamment un prisme dans ma poche pour faire des effets avec la lumière, bien que je n’aie pas eu l’occasion de m’en servir encore en tournage. J’ai aussi quatre batteries et des cartes SD extrêmement lourdes car quand tu photographies en mode reportage en RAW, ça peut vite devenir gourmand.

Je pense à l’avenir essayer d’emmener mon argentique sur les plateaux, mais ça reste un idéal. Il faut avant tout porter le moins de choses possibles au moment de la prise de vue, comme tu dois te contorsionner dans les endroits les plus improbables comme je disais tout à l’heure. Et il reste le son inégalable du déclenchement que tu ne peux qu’exploiter entre les prises.

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