Ophélie SURELLE / Attachée de presse

[et_pb_section fb_built= »1″ admin_label= »Featured Products » _builder_version= »3.0.78″ custom_padding= »0|0px|0|0|false|false »][et_pb_row custom_padding= »29px|0px|0|0px|false|false » _builder_version= »3.19.12″][et_pb_column type= »4_4″ _builder_version= »3.19.12″ parallax= »off » parallax_method= »on »][et_pb_text _builder_version= »3.19.12″ custom_margin= »-8px||4px » custom_padding= »10px|| »]

Ophélie SURELLE

[/et_pb_text][et_pb_text _builder_version= »3.19.12″]

Attachée de presse

[/et_pb_text][et_pb_image src= »https://lesfemmesdelimage.com/wp-content/uploads/2019/01/Ophelie_Surelle2.jpg » align= »center » _builder_version= »3.19.12″ max_width= »30% » max_width_tablet= »86% » max_width_phone= »63% » max_width_last_edited= »on|phone » module_alignment= »center » custom_margin= »-23px||-2px » custom_margin_phone= »||-48px » custom_margin_last_edited= »on|desktop » custom_padding_phone= »6px|| » custom_padding_last_edited= »on|desktop »][/et_pb_image][/et_pb_column][/et_pb_row][et_pb_row use_custom_width= »on » custom_width_px= »720px » custom_padding= »0||13px||false|false » use_background_color_gradient_1= »off » background_color_gradient_start_1= »#ffffff » background_color_gradient_end_1= »#ff9d82″ background_color_gradient_direction_1= »0deg » background_color_gradient_start_position_1= »50% » background_color_gradient_end_position_1= »50% » padding_top_1= »5% » padding_top_2= »40px » padding_right_1= »5% » padding_right_2= »40px » padding_bottom_2= »40px » padding_left_1= »5% » padding_left_2= »40px » padding_1_phone= »3%||1px| » padding_1_last_edited= »on|desktop » _builder_version= »3.19.9″ module_alignment= »center » custom_margin_last_edited= »off|desktop » padding_1__hover_enabled= »on »][et_pb_column type= »4_4″ _builder_version= »3.0.47″ padding_phone= »3%||1px| » padding_last_edited= »on|desktop » padding_left= »5% » padding_right= »5% » padding_top= »5% » parallax= »off » parallax_method= »on » use_background_color_gradient= »off » background_color_gradient_start= »#ffffff » background_color_gradient_end= »#ff9d82″ background_color_gradient_direction= »0deg » background_color_gradient_start_position= »50% » background_color_gradient_end_position= »50% »][et_pb_text admin_label= »Texte » _builder_version= »3.19.12″ text_font= »|||||||| » text_font_size= »17px » text_line_height= »1.8em » text_orientation= »justified » custom_margin_last_edited= »on|desktop » custom_padding_phone= »47px||| » custom_padding_last_edited= »on|desktop » custom_margin__hover_enabled= »on » custom_padding__hover_enabled= »on »]

“ Tous les projets ne sont pas, au départ, médiatisables. Il y a beaucoup de gens qui veulent faire parler de leur projet dans la presse, le travail de l’attachée de presse est de faire en sorte qu’un projet devienne médiatique en accompagnant son client de A à Z. ” 

Voici une partie de l’interview d’Ophélie SURELLE, attachée de presse indépendante dans le secteur culturel (cinéma, réalité virtuelle, musique, arts graphiques).

Ophélie a su se faire un nom dans le milieu, grâce au réseau qu’elle s’est constituée au fil des années.

Venez découvrir avec moi un métier de l’ombre qui est pourtant indispensable pour la promotion d’artistes et de projets…

Maëlle VABRE : Sur quels types de projet travailles-tu en tant qu’attachée de presse ?

Ophélie SURELLE : J’ai monté ma boîte il y a 3 ans. J’y ai développé un pôle cinéma/réalité virtuelle, un pôle musique et un pôle arts graphiques. Avant, j’ai eu l’opportunité de travailler pour la Cité de Musique ou la direction de la Communication de la Fnac ou encore un distributeur indépendant de musique.

Suite à ces expériences, j’ai décidé́ de me mettre à mon compte, pour pouvoir avant tout choisir mes projets.

Le métier d’attachée de presse demande de croire aux projets que tu défends auprès des médias, car c’est toujours plus facile de parler d’un projet que tu aimes et auquel tu crois à un journaliste.

Le métier consiste à faire l’intermédiaire, le lien entre un projet et les médias. Le but est de faire la promotion d’un projet ou d’une production auprès de toutes les cibles médiatiques.

Les relations presses font parties des métiers de la communication. Dans une entreprise, tu as un service communication et à l’intérieur une entité nommée « service des relations presse », lorsqu’elle n’est pas externalisée à des indépendantes comme moi.

Dans un service de communication, tu as une responsable de communication, qui met en place une stratégie de communication (plan de communication) avec un rétroplanning. Le but est de définir les cibles, le timing et les outils pour toucher ces cibles. Par exemple dans un festival, il faut faire des affiches, des flyers, des catalogues etc…

Le but est donc de mettre en place des outils print, de les faire réaliser par des graphistes. Ensuite, on les imprime, puis on réfléchit à une stratégie de diffusion de ces outils. Les autres outils sont de l’ordre du digital : comme le site internet et les réseaux sociaux.

Ça, ce sont des outils qui aident à communiquer de façon directe auprès d’une cible définie. À côté de ça, on a les relations presses où l’attachée de presse communique vis à vis des journalistes. Là, on est sur du B2B, contrairement aux autres outils où nous étions sur du B2C.

L’interlocuteur direct de l’attaché de presse n’est pas le grand public, mais les journalistes. Et eux sont les intermédiaires vis-à-vis du public. Ensuite il y a des partenariats. Il y en a des privés… tout ça correspond à l’univers de la communication. Si on veut promouvoir un évènement ou un produit, il faut que tous les autres leviers de la communication soient actionnés autour d’un rétro-planning dédié. Un outil pour chaque cible et avec une temporalité propre.

L’objectif est de créer une synergie autour d’un projet ou de l’évènement. Moi je m’adresse à une cible, mais il y a toujours plusieurs cibles lorsque l’on parle d’un évènement ou un produit. Ces cibles doivent être déterminées.

Les journalistes sont le cœur de mon métier. Il faut les convaincre, leur parler des projets dont je m’occupe. Pour ça, j’ai des outils qui leur sont dédiés. Le premier est le communiqué de presse, qui tient sur une page, c’est « Où ? Quand ? Quoi ? Comment ? Pourquoi ? »

Le deuxième est le dossier de presse. C’est le communiqué en version allongée, de plusieurs pages. Le but est de décliner la programmation, les infos pratiques, donner tout ce qu’il y a sur le site internet mais sous format PDF.

Et au tout départ, il y a le fichier presse. Avant de savoir comment s’adresser aux gens, il faut savoir à qui on s’adresse. Donc, sur chacun des évènements, nous devons réaliser une prospection des médias auxquels on s’adresse. Il est impératif de bien connaître tous les médias auxquels on s’adresse et leur ligne éditoriale (public cible). Par exemple, sur un festival de musique, il faut contacter des journalistes musique, pas des journalistes cinéma.

C’est réellement un métier de bon sens !

M.V : Comment contactes-tu les journalistes musique ?

O.S : Il existe des bases de données de journalistes auxquels tu peux t’abonner. Sinon, c’est grâce aux contacts que je me suis fait au fur et à mesure des années. Très souvent, et pour tous les métiers, tu te fais un réseau avec le temps. Donc je me suis fait mes propres fichiers presse.

Il faut aussi faire de la veille constamment et repérer le nom des nouveaux journalistes, voir s’il y a de nouveaux médias…

C’est donc de la prospection constante. Une info = une cible ! Donc on va cibler au maximum.

Aujourd’hui, nous sommes dans une société où tout le monde est assailli par de nombreuses informations, donc il faut cibler. C’est vraiment un travail sur-mesure, avec chaque média et chaque journaliste !

M.V : As-tu un exemple de projet ?

O.S : Là, je fais beaucoup de cinéma, je travaille par exemple avec le Festival International du Film d’Animation d’Annecy depuis 4 ans, qui est le plus gros festival de films d’animation au monde. C’est un bonheur pour moi de travailler sur ce projet.

Cette année, je me suis occupée aussi de faire la promotion des compositeurs de musique de films au Festival de Cannes. Je vais également travailler sur l’ouverture d’un parc d’attraction dédié à la réalité virtuelle « ILLUCITY ».

En musique, j’ai travaillé sur le festival des Nuits Secrètes. C’est un festival de cœur parce que je viens de Lille, et c’est un festival que je faisais quand j’étais bien plus jeune…Ca fait 3 ans que j’ai en charge les relations presse locales, régionales, et nationales. C’est un évènement assez original avec des parcours secrets.

C’est une expérience magique à faire !

M.V : Ce sont les festivals qui te contactent ?

O.S : Au départ, ça s’est fait par le bouche à oreille, le réseau, je n’ai jamais vraiment démarché. Et je refuse des projets toutes les semaines. Donc c’est vraiment le fait d’avoir de bons résultats et de bien s’entendre avec ses clients. 

On fait un métier où il faut être assez attentionné et il faut savoir valoriser son travail auprès des clients pour garder leur confiance. Il faut être organisée, très rigoureuse ainsi que faire le suivi de son travail au maximum.

Donc avec le réseau, cela s’est fait un peu tout seul.

M.V : As-tu fait des études ?

O.S : Oui, j’ai fait un master de communication à Lille. Avant ça, j’ai fait une licence de lettres, puis une licence pro « métier du livre » à Paris Descartes. C’est à partir de là que j’ai commencé à faire des stages, mon premier était au service de presse des éditions Flammarion. C’est comme ça que j’ai découvert le métier d’attachée de presse. Ensuite, je me suis offert une expérience avec un groupe de rock belge, que j’ai accompagné en tournée pour pouvoir être sur le terrain.

Je me suis fait beaucoup de contacts dans le monde de la musique grâce à cette expérience.

Ce sont vraiment les stages qui permettent, comme dans tous les métiers, d’avancer.

Il est important de cultiver son réseau le plus tôt possible.

M.V : Quel est le meilleur investissement que tu aies fait ?

O.S : Je ne sais pas quoi te dire, c’est plutôt le positionnement que j’ai choisi de faire. Par exemple dans le cinéma, j’ai choisi de prendre un positionnement pour valoriser tout ce qui est de l’ordre des techniciens, des gens de l’ombre de cinéma.

Aujourd’hui, il y a beaucoup d’attachées de presse qui travaillent sur les films, et mon but à moi est de valoriser l’humain et le savoir faire, ceux qui fabriquent les films.

Je propose ainsi aux médias de faire des sujets « coulisse » pour découvrir les métiers du cinéma, les studios d’animations, d’effets spéciaux… C’est mon positionnement, et cela m’a permis de me faire davantage connaître dans ce milieu.

M.V : Qu’aimerais-tu voir de nouveau dans ton métier ?

O.S : Je suis très contente parce que maintenant, je fais beaucoup plus de cinéma. Je travaille aussi pour deux galeries d’arts graphiques. 

Depuis peu, j’ai ouvert mon activité sur la réalité virtuelle, qui se développe de façon naturelle au fur et à mesure. Je pense que la force de ce métier est de pouvoir se diversifier. Je ne sais pas où cela va me mener, nous verrons bien, mais pour l’heure je suis épanouie dans mon travail et c’est très important !

Je rencontre des gens exceptionnels, j’en apprends tous les jours, c’est important de faire un métier qu’on aime.

M.V : As-tu un échec favori ?

O.S : Pas vraiment, comme je choisis mes projets, je ne me laisse pas la possibilité de l’échec. Je ne m’engage que sur des projets que je ne pense pas pouvoir valoriser au mieux.

M.V : Quels sont les types de projets où tu ne te sens pas à la hauteur ?

O.S : Ce n’est pas une question de ne pas être à la hauteur, c’est plutôt le fait que tous les projets ne sont pas médiatisables. Il y a beaucoup de gens qui veulent faire parler de leur projet dans la presse, le travail de l’attachée de presse est de faire en sorte qu’un projet devienne médiatique en accompagnant son client de A à Z.

Il y a des médias qui sont plus dédiés à la musique ou le cinéma, donc mon métier dépend vraiment des médias qui existent.

Je ne peux pas prendre un projet si je me dis que derrière, les médias que je connais ne voudront pas en parler.

M.V : Que fais-tu lorsque tu es dépassée lors d’un projet ?

O.S : Depuis peu, j’ai pris une assistante avec moi qui s’appelle Clémence et qui m’a rejoint pour 3 mois.

Le but est aussi de pouvoir s’entourer, parce que si on veut grossir, prendre plus de projets, seuls nous sommes limités, donc c’est ma solution, cela permet de ne pas se laisser déborder.

M.V : Quel conseil donnerais-tu à un étudiant qui est sur le point de rentrer dans le monde réel du métier ?

O.S : De travailler au maximum son réseau. Car dans la vie, surtout dans ce métier, on n’existe pas sans les autres. C’est important de s’entourer et de bien connaître les gens auxquels on s’adresse. De travailler le qualitatif plus que le quantitatif. 

Puis d’être curieux, d’aller sur le terrain, de poser des questions. Il faut oser et ne pas avoir peur de déranger. Il faut travailler la confiance en soi et être déterminé.

Et surtout bien connaître son sujet avant de s’adresser aux gens. 

[/et_pb_text][et_pb_divider color= »#f48c7c » divider_weight= »3px » height= »10px » disabled_on= »on|on|off » _builder_version= »3.19.12″ max_width= »80px » module_alignment= »left » custom_margin= »||20px| » animation_style= »slide » animation_direction= »bottom » saved_tabs= »all » locked= »off »][/et_pb_divider][et_pb_text _builder_version= »3.19.12″ text_font= »Georgia|700||||||| » text_font_size= »17px »]

Suivez Ophélie SURELLE

[/et_pb_text][et_pb_social_media_follow _builder_version= »3.19.12″][et_pb_social_media_follow_network social_network= »instagram » url= »https://www.instagram.com/opheliesurelle/?hl=fr » _builder_version= »3.19.12″ background_color= »#f7d584″ follow_button= »off » url_new_window= »on »]instagram[/et_pb_social_media_follow_network][/et_pb_social_media_follow][/et_pb_column][/et_pb_row][/et_pb_section]